Le marché de l’art contemporain en Belgique

Le marché de l’art contemporain est profondément ancré en Belgique. Au 15e siècle, Bruxelles, Bruges ou encore Anvers étaient des places de négoce fortement réputées à travers le monde. Jusqu’à ce jour, on retrouve régulièrement des œuvres issues de cette époque en provenance de Belgique à travers le monde.

Le marché de l’art contemporain gagne en visibilité en Belgique

Peut-on dissocier l’art contemporain de son marché ? Cela parait difficile alors que même celui-ci contribue en grande partie à sa définition. L’engouement pour des tendances ou des artistes en particulier, participe d’une manière non négligeable à définir le marché, en leur offrant une plus grande visibilité. Est-ce que ces engouements sont toujours justifiés ? C’est un autre débat. Néanmoins, exposer l’art aux yeux de tous parait indispensable.

L’art contemporain s’exprime en Flandre et à Bruxelles

Le Nord du pays, tant la Flandre que Bruxelles, se positionne dans l’avant-garde de l’art contemporain en Belgique. Ils investissent, créent des événements, diffusent, exposent, promulguent. Certaines villes ont particulièrement adopté une démarche artistique tournée vers l’art contemporain comme Knokke ou Bruxelles, et apprécient particulièrement les œuvres d’art eco-design, mettant en avant l’écologie.

Des centres d’art contemporain s’ouvrent à Bruxelles et en Wallonie

Durant les 15 dernières années, plus de dix centres d’art contemporain ont été ouverts à Bruxelles. Le Kanal Pompidou par exemple, un ancien garage Citroën de 16000 m², offre un vaste espace d’exposition en plein cœur de Bruxelles. Le New York Time qualifiait Bruxelles du nouveau Berlin.

Si la province de Luxembourg présente un centre d’art contemporain fort original et minimaliste, l’expression contemporaine dans d’autres provinces prend davantage d’ampleur : 

• Mons a également marqué un élan vers une orientation artistique de la ville étant élue capitale européenne de la culture en 2015 ;
• À Namur, l’espace DELTA a ouvert ses portes en 2019 ;
• À Charleroi, certains bâtiments industriels ont été convertis en centre d’Art.

Exposer, diffuser l’art est certainement indispensable. Notre isolement contraint en période de pandémie a mis l’accent sur nos besoins d’expression artistique en général. Cela a mis d’autre part en exergue ce mode d’expression dans le développement de nos enfants.

Il reste à adopter des politiques ambitieuses au niveau de nos provinces, à intégrer davantage l’art dans les programmes scolaires et créer des politiques spécifiques pour nos nombreux artistes.

Vous souhaitez en savoir plus sur l’évolution du marché de l’art contemporain en Belgique et au Luxembourg ?

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