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Eliane Aisso, un travail de sculpture et de photographie autour des "assen" ou autels à ancêtres à découvrir.
Cette jeune femme, artiste contemporaine est passionnée par l’art depuis son adolescence. Elle décline son travail à travers différents médiums comme la peinture, le textile, la photographie, les sculptures, les installations. En 2018, elle débute une carrière internationale à l’occasion de la biennale de Dakar.
Eliane naît dans la région centrale du Bénin, au sein d’une famille nombreuse. Comme dans beaucoup de familles, on pousse le fils aîné vers un cursus scientifique, des études dignes d’un futur chef de famille. En tant que femme, Eliane a eu la chance de pouvoir se diriger vers un secteur plus créatif. Après un parcours classique, son père lui a conseillé d’approfondir sa sensibilité artistique par une formation pluridisciplinaire à l’Ecole des Métiers d’Arts à Abomey-Calavi (Bénin).
L’artiste est une personne agréable, humble, prévenante. Elle a une grande capacité d’adaptation, ce qui lui permet d’intégrer facilement de nouveaux groupes, de nouvelles dynamiques, … Elle observe, prend du recul, s’imprègne de son milieu, de ses découvertes et explorations, qu’elle met au service de sa démarche artistique.
Elle a le privilège de faire partie d’un groupe d’artistes béninois de tout âge. Dominique ZINKPE, plasticien béninois, est son mentor. Cela lui procure un appui, un soutien, un regard extérieur, des échanges constructifs sur sa démarche et sa recherche artistique. Avec beaucoup de respect, elle recueille et applique les conseils de ses aînés.
En 2018, elle intègre une formation de deux ans au Studio des Arts Contemporains du Fresnoy à Tourcoing, en France. C’est un lieu privilégié où les artistes peuvent explorer, intégrer les nouvelles technologies, les appliquer dans leurs œuvres et les exposer. Développer son art, ouvrir de nouveaux chemins est un défi de tous les instants pour une jeune artiste.
2019-11 « 80 ANS DE PHOTOGRAPHIE EN TERRE VAUDOU », exposition collective Galerie Valois, Paris
2019-09 « PANORAMA 21 » Installation Eliane AISSO, Ati okuku de imole, de l’invisible au visible, Institut du Fresnoy à Tourcoing, France
2018-09 Formation complémentaire au Studio Nation des Arts Contemporains du Fresnoy à Tourcoing (France).
2018-05 Exposition à la biennale de Dakar
2018-02 Exposition Cotonou
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Camille Tete AZNAKPO est une figure majeure de l’art contemporain africain au Togo. Il y est né à Lomé en 1968 et y réside toujours. La récente ouverture du palais de Lomé l’a mis à l’honneur en présentant ses œuvres aux divers modes d’expression comme la sculpture, la peinture, les installations qui privilégient des compositions en matières recyclées.
Tete azankpo est un réel avant-gardiste dans l’art du recyclage. Dés le début de sa carrière vers les années 80, et bien avant les réflexions actuelles sur l’obsolescente de nos productions, il a choisi de travailler les matières recyclées. Ses matériaux de prédilection sont la tôle émaillée et le métal. Ces matières ont été massivement utilisées courant du 20ème pour la production d’objets du quotidien comme les bassines, les casseroles, les plats. Dès ses débuts, l’artiste récolte et collectionne ces objets et les matières usagées qu’il va exploiter dans ses créations.
A son image, ses créations sont caractérisées par des couleurs vives, étincelantes et variées. Ses créations en tôle émaillée et métal ajoutent incontestablement du pep, de la brillance et des reflets à ses œuvres. Dans ses compositions décalées et déjantées, il joue avec les motifs de ces anciens contenants, cela peut être une trame de fond, un motif , un logo, une publicité. Au gré de ses séries et thématiques, il utilise également d’autres matières tel le papier, le tissu et le plastique.
Depuis sa première exposition en 1984, l’artiste explore les chemins de la création au travers de diverses thématique. Il échange avec de nombreux artistes et organise des résidences d’artistes à Lomé. Reconnu sur les divers continents, il expose du nord au sud du continent africain, du Maroc à l’Afrique du Sud mais également en Europe. Tete Azankpo est un artiste passionnant à découvrir, un témoin de nos modes de vie en pleine mutation.
Derrière ce nom l’on peut découvrir un jeune artiste au talent prometteur. Sa passion pour les femmes est son inspiration majeure. La sculpture est son expression, qu’il décline dans des personnages, des allures, des drapés.
Il aime avant tout sculpter les femmes. Et quel beau métier, faire de sa passion son art ! Dés ces premières œuvres il représente les allures féminines de la tête aux pieds. Plus il avant et plus elles deviennent abstraites. Les robes ondulent comme des drapés déployés par le vent.
C’est un artiste en symbiose avec son époque, rien ne se perd, tout se recycle. Consommons moins, récupérons plus est sa devise, un artiste eco designer en action. Il s’est penché sur le cheminement de nombreuses voitures. Ces beaux engins qui après avoir bien vécus en Europe sont envoyées en Afrique pour vivre leurs deuxièmes vies. A bout, épuisées, mainte fois réparées, rafistolées, elles vont vivre leur apogée dans les mains de Kossi Aziangue.
Ces premières figurines sont des personnages tout en hauteur. Elles sont perchées sur des jambes élancées filiformes. Par un mouvement d’air, elles peuvent osciller comme si elles prenaient leur envol dans le tourbillon de la vie.
Plus il avance et plus ces personnages deviennent des silhouettes aux allures globales. Les vêtements amples en mouvement deviennent prédominants. Ces dernières créations sont de plus en plus abstraites, de plus en plus synthétique.
A découvrir avec ses personnages filiformes de format moyen ou plus haut
Monsieur Basile Moussougan exerce sous son nom d’artiste Bamous. Il est un des rares sculpteurs béninois ayant une solide formation artistique. Il fait partie des ainés de Cotonou qui a fait rayonnés l’art à travers les frontières.
Ses domaines de prédilections sont la peinture abstraite et les sculptures en bois. Il aime les tonalités dans les bruns auxquels il donne des éclats de luminosité de rouges et d’oranges. Dans ces sculptures, il travaille les matières naturelles comme le bois en prédominance avec quelques éléments joints d’étoffes, de coquillages et autres.
Bamous fait partir des artistes ainés, précurseurs, ayant développés l’art au Bénin. Il a contribué à la diversité et l’ingéniosité de l’art contemporain dans cette région de l’Afrique de l’Ouest. Jusqu’à présent, il perpétue la transmission vers les jeunes générations.
2014 Biennale de Dakar, Bois sacré, exposition collective
2003 Eau-Art-Déchets, opération de sensibilisation des collégiens béninois
2000 L’art descend dans la rue, exposition avec Siso, Denis Akwété.
Ses sculptures sont comme des chemins de vie. Il y rassemble des masques globuleux, des visages lumineux, colorés, ludiques au travers de compositions réalisées à l’aide d’objets hétéroclites. L’Art du mouvement ! Dans des toiles lumineuses, l’artiste béninois met en jeu des perspectives où s’entrecroisent des équilibres incertains
Jeune enfant, il aimait le dessin et la construction de petits objets. En 1988, suite à des troubles au Bénin, les écoles du pays ont été contraintes de fermer. Il a profité de cette longue période pour composer ses premières créations. Il a ensuite poursuivi son initiation et son apprentissage durant 4 ans auprès de Joseph Kpobly, peintre et décorateur béninois.
C’est en rencontrant son épouse en France, qu’il a développé sa carrière à Orléans, en Europe et en Afrique.
CHARLY D’ALMEIDA est l’un des ces artistes qui ont œuvré à faire rayonner les artistes du Bénin au-delà des frontières, tout autant en Afrique qu’en Europe et sur le continent américain. Jusqu’à ce jour, il est un chef de file pour l’organisation d’expositions collectives où il invite de jeunes artistes en devenir pour préparer la relève. Il s’investit également à diffuser son expérience au travers de conférences débats à Cotonou.
Il a passé de nombreuses années à forger, souder, se perfectionner, créer et mettre en œuvre ses créations. Cela lui a donné beaucoup d’aisance et surtout une excellente maîtrise du fer. Son expérience, sa maîtrise et son perfectionnisme lui permettent de concevoir des œuvres avec une très belle finition.
L’artiste a fait ses premiers pas, ses premières créations artistiques au travers de la peinture. A présent, il revient en force avec ses toiles. Il met en scène des jeux de perspectives où s’entremêlent objets et couleurs.
Ses premières réalisations étaient plutôt réalistes. On pouvait y distinguer des masques, la conceptualisation de personnages. Actuellement, tout autant dans ses toiles que dans ses sculptures, on peut admirer une abstraction totale. L’artiste se libère de toute contrainte.
2018 IN-DISCIPLINE#1, Espace Expression, Fondation CDG, Rabat, Maroc
2018 IN-DISCIPLINE#1, Espace Montresso, Fondation Montresso, Marrakech
2017 SIGNES DE POUVOIR, Galerie Louise Guirandou, Abidjan, Côte d’Yvoire
2016 WHAT’S GOING ON ?, Maison Cotonou, Bénin
2016 AKAA, Also Know As Africa 2016, Paris, France
2016 SEGOU ART 2016, Centre culturel Koré, Ségou, Mali
2015 CAPITALISME MON CHERIE, Le centre Vallois, Cotonou, Bénin
2014 BOIS SACRE, Biennale Dak’Art, Dakar, Bénin
2013 AFRIKA HEUTE, Museum Der Vôlker, Schwaz, Autriche
2011 100 ARTISTES FOR A MUSEUM CASORIA, Naples, Italie
2008 LE TEMPS, Centre Culturel Français, Cotonou, Naples
2003 BETTY MOROTH, London, Royaume-Uni
Dans ses mains, le fer à béton devient des mèches de cheveux auxquelles il donne des formes étonnantes ! MARIUS DANSOU nous propose une série de sculptures contemporaines dont le thème est la coiffure de ces belles africaines
Dans le domaine de la construction, on aligne des kilomètres de fer à béton. On organise en parallèle, en perpendiculaire de manière stricte et monotone. Marius, quant à lui s’approprie ces mêmes barres de fer qu’il torse à souhait. Il les met en forme de manière surprenante, les déforme, reforme, tresse, boucle, pour leurs donner des allures de coiffures africaines.
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L’art au Bénin est à l’image du pays, foisonnant ! Il y a une énergie, un dynamisme, offrant un terrain pro piste à une création originale, diversifiée. Les jeunes artistes trouvent le soutien avec et en collaboration des aînés, comme ce fut le cas de Marius avec DOMINIQUE ZINKPE. Adolescent, il aimait sculpter le bois et s’amusait de la sorte. Sa première participation à une manifestation artistique fut en tant qu’assistant. Il observait, scrutait… Et pourquoi pas moi, se dit-il ! L’élève est devenu n maître !
L’artiste par son travail du fer, s’inscrit dans la continuité des traditions des « AYATOGBEDE ». Ces spécialistes de la forge étaient chargés de la réalisation des outils permettant le travail des champs et de l’ensemble des armes de guerre. Inspiré par la tradition, il perpétue les coutumes ancestrales de la forge.
2020 Exposition ART3f, galerie ART IN MOV, Kirchberg, Luxembourg
2020 « Où allons-nous et quand ? », exposition individuelle, Le Parking, Cotonou, Bénin
2020 « Mode in Africa », exposition collective ( Bénin, France, Sénégal, Angleterre, Nigéria), à St-Jean-de-Monts, France
2019 « Résister », exposition en binôme avec Maksaens Denis, Institut Français de Cotonou, Bénin.
2019 Résidence de création fondation Blachère, Apt, France
2019 « Trans-fer », Fondation Blachère, Apt, France
2018 « Bénin : L’Art Roi », Art-Cade Les Grands Bains Douche de la Plaine, Marseille, France
2017 expositions en binôme, « Histoires brodées », Musée Africain de Lyon, France
« Reflets, qui êtes-vous ? », Le Centre à Cotonou, Bénin
2017 « Biennale de Lyon », « Mouvements », Pavillon de la Biennale de Lyon, France
2017 Exposition « Paris-Cotonou-Paris », galerie Vallois, Paris, France
2017 Exposition ART FAIR PARIS, Galerie Vallois, Grand Palais, Paris, France
2016 Exposition AKAA, Foire d’Art contemporain et design centrée sur l’Afrique, Galerie Vallois, Paris, France
2016 Exposition « Cotonou-Lomé », Maison Rouge à Cotonou, Bénin
2015 « Esclavage Modern », à l’UNESCO, Paris, France
2014 Exposition « L’envol », Institut Français de Cotonou, Bénin
2014 Biennale de Dakar, exposition collective « Bois Sacré », Dakar, Sénégal
2013 « Da-Bibla », Institut Français de Cotonou, Bénin
2012 Biennale Benin, exposition collective « La Débrouille », Cotonou, Bénin
2011 Résidence d’artistes au Bénin « L’un dans l’autre » - Echange avec les ateliers de Belleville ( France).
Certains exercent un métier. Pour Catherine, la photographie est sa passion, son mode de pensée, son essence. Elle est inséparable de son appareil photo, prête à saisir un instant éphémère, explorer un nouveau lieu, s’immerger dans un milieu artistique ou capturer la lumière sur un mets gastronomique.
Son art est de virevolter avec la lumière. Elle joue avec elle, la prend pour alliée, exploite les clairs- obscurs, le faible faisceau du jour naissant, s’amuse avec ses reflets… Entre ses mains, un objet anodin, une nature morte prend éclat, transparence, se métamorphose de manière subtile et gracieuse.
C’est une femme photographe et globe-trotter au quotidien. Avec beaucoup de patience et détermination,elle scrute quel que soit le lieu, proche ou lointain, le sujet qui deviendra un espace de création et de construction d'une illusion. Sa maîtrise de la mise en scène et de la lumière lui permet grâce à une composition dynamique de suggérer une vision différente de ce même sujet.
L’authenticité est au centre de son art. Elle est aux antipodes de cette vision aseptisée, uniformisée, lisse, retravaillée que nous exposent à tout va la plupart des autres photographes contemporains. Ses portraits sont réalistes, expressifs, bruts, sans retouches. Elle expose les émotions de la vie, les sourires froissés, les marques du temps, les regards profonds… Ses portraits révèlent avant tout les personnalités dans leur authenticité.
Catherine réside à proximité de Paris, une ville aux mille visages. Elle nous fait découvrir cette capitale, son patrimoine architectural souvent insoupçonné : le détail d’un édifice, d’un musée, un escalier somptueux, des rues, des graffs, mais toujours sous un angle inattendu.
Son terrain de jeu s’étend aussi au reste du monde.
Eric MEDEDA est un jeune artiste plasticien et performeur impressionnant. Il nous entraîne, avec ses performances, du passé aux réflexions sur notre présent. Sur ses toiles, les femmes règnent, elles sont les ombres, les mères, les passions du présent entre conscient et inconscient. Un jeune artiste passionné à suivre.
Il aime le bleu. Communément, cette couleur est utilisée pour son côté apaisant et calme qui inspire confiance.
Mais, pour lui, le bleu est la couleur du doute. Alors que le bleu endort nos esprits, où est donc la vérité ? La vérité est-elle celle que l’on nous enseigne lors de notre chemin scolaire et tout au long de notre vie ? Douter et nous remettre en question ouvrent nos horizons.
Très jeune, il a été attiré par le côté artistique des choses, par les manifestations traditionnelles, les sorties culturelles. A l’école, il a intégré des troupes de théâtre où il a pu explorer les chemins de l’expression. Il a très vite été heurté par les décors et la scénographie. C’est en discutant avec ses professeurs qu’il a trouvé son chemin : devenir plasticien !
Eric MEDEDA est un explorateur de l’art. Son chemin est fait de formations, de collaborations, de résidences et rencontres artistiques. Il est curieux et ouvert aux nouveautés dans le monde de l’art. C’est, aussi et avant tout, un homme imprégné de son époque et des nombreux défis actuels de nos sociétés. Il est particulièrement attaché à la liberté de penser, d’agir, à l’égalité entre le féminin et le masculin.
Il n’est rien de plus stimulant que de se confronter à ses frères artistes. Avec ses amis Marius DANSOU, Eliane AISSO, Remy SAMUZ et bien d’autres encore, il forme une joyeuse équipe. Et, comme aime le souligner Marius, la rigueur est le maître mot pour avancer.
Cette jeune femme plasticienne n’a pas fini de nous surprendre. Davantage connue pour ses toiles bleutées, elle met également en scène les traditions africaines de scarifications rituelles ... Elle explore aussi le présent et l’avenir au travers des arts visuels et multimédias. Une artiste internationale à découvrir.
De formation classique tournée vers l’écriture et le journalisme, elle diversifie ses modes d’expression au travers de la peinture, la photographie, la vidéo... Elle continue à se perfectionner de façon autodidacte et aussi grâce aux échanges avec d’autres artistes, à la participation à des résidences et aux formations offertes par des écoles renommées comme le Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing en France. Une artiste contemporaine qui poursuit un parcours orienté vers les nouveaux modes d’expression.
Moufouli Bello aime peindre le monde et ses personnages féminins sous un prisme bleuté. Elle dissocie le réel de sa couleur d’origine. Elle nous séduit et nous emmène dans ses atmosphères bleutées où seuls quelques éléments prennent des teintes vives, étincelantes. Elle accorde un grand soin aux choix de ses pigments purs. Cela nous offre une palette extraordinaire de bleus, des couleurs intenses aux tonalités variant au gré de luminosité ambiante. Ses tableaux évoluent en fonction de l’heure du jour. Des tableaux fascinants !
Vivre au 21°siècle en Afrique et être une femme artiste, plonge Moufouli Bello face aux réalités, aux défis et aux remises en question de notre époque. La mémoire des traditions, la parité et l’égalité entre femmes et hommes, l’impact des nouvelles technologies sur nos vies sont des sujets abordés par l’artiste avec subtilité et efficacité. Cette artiste est pleinement contemporaine tant par ses modes d’expression que par les thématiques traitées.
Avec la force tranquille et la sagesse des anciens, elle poursuit sa carrière au-delà des frontières. Loin du star système, elle rayonne avant tout par son art et son talent. Après avoir travaillé et exposé en Afrique de l’ouest, son œuvre a été présentée dans différentes galeries de France, au Luxembourg, en Belgique. Elle prend à présent le chemin de Londres et des Etats-Unis.
Jules Movilliat,c’est le parcours d’un bâtisseur qui n’a eu de cesse d’ouvrir des horizons. Passionné d’art depuis son adolescence, il s’exprime à travers des sculptures naïves aux couleurs primaires percutantes, des bronzes épurés et des peintures.
Depuis son enfance, il a exploré les chemins multiples de l’art. Il a débuté par le dessin, en capturant des paysages, des scènes du quotidien. Il a consacré une grande partie de sa vie professionnelle à la réalisation architecturale. Il a nourri sa passion par d’innombrables rencontres et collaborations avec des artistes dans des réalisations audacieuses.
Bien avant les tendances actuelles, Jules Movilliat s’est inspiré de la nature, omniprésente dans sa région d’adoption : les Ardennes luxembourgeoises. Au rythme de ses balades, de ses voyages de découvertes, il récolte quelques morceaux d’écorces, de branches. Les bois ainsi collectés sont sa première source d’inspiration, la nature humaine en est une autre.
De ces éléments épars il compose des séries de portraits aux allures tant surréalistes que naïves. Souvent surprenants, parfois énigmatiques, ses personnages captivent le regard, déconcertent, amusent. Par-delà les apparences, il aime épingler quelques traits de caractères, spécificités, ou l’absurdité de notre société. Son trader fêlé est, par exemple, une figurine inspirée par l’affaire Madoff, qu’il déclinera dans une série.
L’art du trait, l’art de saisir un moment éphémère, une scène de la vie du quotidien, le souffle du vent au travers d’une allée d’arbres. L’on pourrait affirmer que le trait de crayon a été son point d’ancrage et son fil d’ariane tout au long de sa vie. Cela a débuté par quelques dessins pour le plaisir, et a orienté ses études en tant que dessinateur, sa vie professionnelle dans la réalisation de plans de maisons, d’immeubles… En parallèle le trait a toujours nourri sa passion pour la création artistique, ses rencontres d’artistes, ses voyages culturels.
Le dessin a été sa première expression artistique de jeunesse. A présent, la sculpture sur bois est son mode d’expression majeur sans être son unique médium. Il a décliné son art de sculpteur à travers des créations sur bois, des sculptures monumentales en métal mais aussi dans la réalisation de bronzes épurés. La peinture est également fort présente dans son travail artistique actuel.
C'est l'Art de la sobriété sous son regard photographique en noir et blanc. Elle nous livre des tirages en grands formats de ses mises en scène interpellantes. Elle partage sa sensibilité, sur l'histoire culturelle ou des sujets de société.
SOPHIE NEGRIER est née en 1983 en France, où elle a grandi en s’imprégnant de la culture française. Elle est partie au Bénin en 2009, dans le cadre d’un travail de fin d’études aux Beaux-Arts portant sur les coiffes africaines. A présent, elle vit au Bénin où elle s’est intégrée à la vie locale. Elle exerce en tant qu’enseignante, est au contact des jeunes générations et continue à explorer sa passion pour l’art à travers divers projets. Son vécu et son expérience lui donne un recul, une perspective sur nos cultures différentes. Un pied en Afrique, un pied en Europe lui donne une grande ouverture d’esprit, un regard avisé, curieux et plein d’introspection sur nos collectivités.
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Etre une artiste contemporaine lui permet de s’immerger dans notre société, d’observer, de se questionner sur le présent, le futur. A l’opposé du spécialiste, du scientifique qui va opérer par des méthodes empiriques (poser un cadre, analyser, valider son étude), l’artiste joue de son instinct ! Imprégnée de sa culture, ses apprentissages, son vécu, son parcours artistique, elle s’exprime.
Par son chemin de vie, elle a intégré la société africaine. Et même si l’Afrique est extrêmement vaste et diversifiée du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, son parcours lui ouvre une porte intérieure sur l’Afrique. En avoir une vision interne lui permet avant tout d’avoir un regard percutant et mesuré sur les sensibilités, les aspirations, les défis de notre époque.
Certains misent sur l’abondance. Un amas d’informations, de couleurs, des décors chargés, des montages surprenants en fond de travail. A l’opposé, Sophie a opté pour un traitement photographique d’une grande sobriété.
D’une part, elle travaille ses photos en noir et blanc, et d’autre part elle extrait son sujet de tout contexte. Elle pose son regard sur une femme, un personnage, une coiffure … qu’elle laisse apparaître sur un fond blanc, sans aucun apparat. Le sujet se retrouve face à nous en toute simplicité.
Sophie est une artiste pluridisciplinaire comme les artistes de sa génération. Elle s’exprime par des installations, des dessins… Néanmoins, son mode d’expression majeur est la photographie.
Elle travaille particulièrement son sujet selon les thèmes, les séries. Elle réalise un travail de fond, de mise en scène, de mise en valeur, de pure création artistique sur l’objet de l’étude pour passer ensuite à la photographie.
Elle préfère des tirages photographiques dans des grands formats. Cela nous transporte davantage dans un face à face imposant et éblouissant avec ses personnages.
2020 MUSEE DU PETIT FORMAT, Exposition, Nîmes en Belgique
2020 ART3F Luxembourg, Exposition d’Art Contemporain, Luxembourg
2019 BORDELINE, Photographies, Installation, Dessins, Maison rouge, Cotonou, Bénin
2018 NUIT BLANCHE, Photographies, Institut Français, Cotonou, Bénin
2017 JUSTE UN PEU PETIT, POUR NE PAS ETRE TROP GRAND, Photographies, Institut français de Cotonou, Bénin
2017 REFLETS, QUI ETES-VOUS… , AVEC Marius Dansou, Sculpteur, Le Centre, Abomey, Bénin
2015 ET SI LE XXIIe siècle… , avec Prince Toffa, créations textiles et photographies
2007 L’IDEE DU BONHOMME, avec le Collectif Sztukart, Grenoble, France
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Un artiste contemporain africain hors normes ! Son art de l’upcycling s’exprime à travers des performances stupéfiantes et des toiles étonnantes. Il puise ses matières premières dans le recyclage du plastique et des pétales métalliques qu’il découpe dans des canettes de boisson. Toffa est un ambassadateur de l’art contemporain africain étincelant !
Certains font de l’Art, d’autres sont habités par l’Art ! Pour Toffa, c’est l’Art qui a trouvé son Prince. Quelque soit son mode d’expression, il est interpelant, il le fait avec éclat et passion. Il a développé son propre mode d’expression, son Art est à part.
Prince Toffa c’est penché sur la problématique des déchets produits en masse bien avant l’heure, bien avant que cela ne devienne un sujet courant, un sujet pour chacun de nos pays, nos continents… Il travaille le plastique, le fer de récupération dans des cannettes de boisson comme matière première. Il crée des œuvres dans la mouvance de l’upcycling en vue d’interpeler, de créer la réflexion, d’engendrer des changements… L’actualité à dépassé ce visionnaire du siècle dernier !
Créer, inventer, innover par le biais des étoffes est un vecteur d’expression indissociable pour Prince Toffa. Ce fut son premier canal d’expression et cela reste un mode majeur qu’il décline dans des costumes uniques, extraordinaires et dans des toiles métalliques saisissantes. Toffa crée ses propres tissus totalement conçus de matière recyclées. Il commence par coudre des pétales de plastique, ou des pétales de fer découpé sur un support récupéré et passe ensuite à la conception de tenues princières ou de toiles surprenantes.
La performance dans l’Art contemporain africain est un mode d’expression majeur, par moment plus ésotérique que d’autres. L’Art de la performance pour Toffa s’inscrit dans la continuité de ses œuvres, de son combat pour un monde meilleur, pour un monde plus respectueux de notre planète. Il défile dans des tenues improbables, des étoffes recyclés avec faste sur divers continents, il attise les regards émerveillés et interpelés par son spectacle. Il suscite l’adhésion à son combat par son Art, sa personnalité et la limpidité de son message, de son expression.
L’Art contemporain est avant tout un mode d’expression, de communication sur notre contemporain ! L’artiste Toffa par son Art, ses toiles étincelantes, si particulières, ses performances séduisantes, stupéfiantes met à l’honneur l’Afrique, l’Art contemporain africain, et les enjeux environnementaux de son pays, de son continent, de notre planète.
Gérard Quenum est particulièrement connu pour ses sculptures et ses installations dans lesquelles il intègre des têtes d’enfants semblables à des têtes de poupées. Avec ces petits êtres perdus dans ses œuvres, il nous touche directement au cœur. Cet artiste béninois à la personnalité dense et posée est interpellant.
Gérard Quenum a installé son atelier au Bénin au calme, en bordure d’une lagune. Entouré d’une végétation luxuriante, il a trouvé un cadre de vie serein et propice à la création. Loin de l’agitation et de l’effervescence de Cotonou, ce lieu de prédilection lui permet de mener, en toute quiétude, une réflexion sur notre société et son devenir.
De nombreux critiques d’art aiment associer ses sources d’inspiration à d’illustres artistes comme Picasso, Dubuffet, Paul Klee, Jean Michel Basquiat, … Au-delà de sa culture artistique, force est de constater qu’il a créé son propre univers, son courant d’expression. Son style unique transparaît au travers de ses peintures, sculptures et installations.
Une grande partie de son œuvre est constituée de sculptures, d’installations imposantes dans lesquelles les enfants sont les personnages principaux. Fort sensible à la maltraitance des enfants, sous toutes ses formes et sur tous les continents, il les met en scène.
« Les enfants sont nos plus belles créations, mais également les premières victimes de la folie des hommes ! », Gérard Quenum.
Son trait sensible donne libre cours aux émotions, aux inspirations. Des formes et des traits épurés laissent juste l’essentiel apparaître. Il se dépouille de tout artifice pour mettre tout l’éclairage sur son sujet. Il travaille, principalement, avec les couleurs primaires.
Face à une installation d’ampleur, le spectateur se sent davantage intégré, concerné par la démarche proposée. L’interaction entre l’artiste et le spectateur en est d’autant plus prenante et interpellante. Je citerais par exemple « l’échelle de la vie », une large échelle d’environ 4m de haut représentant les différents passages de vie.
2017 ART / AFRIQUE, Fondation Louis Vitton, Paris
2013 REGARDS DERACINES, Galerie Christopher Gerber, Lausanne, Switzerland (Solo)
2012 AFRIKA MUSEUM, Berg en Dal , the Netherlands
2009 O BENIN ESTA VIVO AINDA LA, Museu da Cultura Afro-Brasileira, Salvador-de Bahia, Brazil
2008 BENIN 2059, Fondation Zinzou, Cotonou
2008 ANGAZA AFRIKA, Afraican Art Now, October Gallery, London, United Kingdom
2004 AFRICAS, Galerie Raquel Arnaud, Sao Paulo, Brazil
2001 BOULV’ART, La Ciotat, France
1995 ART BENINOIS CONTEMPORAIN, Centre culturel Français, Cotonou, Benin
Il manipule le fil de fer avec dextérité, lui donne corps. Des têtes, des mains, des personnages prennent vie entre les mains de Remy.
Il se destinait à la mécanique. Il n’a conservé que la matière, le fer, sous sa forme la plus minimaliste le fil. Il donne l’impression de le manipuler avec aisance, sans limite avec les formes, les équilibres, l’apesanteur.
Enfant, Remy était subjugué par l’agilité des oiseaux construisant leur nid dans un ballet de va-et-vient aériens. Comment des petits êtres de quelques grammes à peine peuvent-ils chercher sans relâche et transporter autant de brindilles ? Avec un savoir-faire hors pair, ils construisent la structure de base, étoffent petit à petit leur futur logis, entremêlent, tissent, croisent, de savantes compositions. Le Tisserin est un de ces incroyables oiseaux aimant se donner en spectacle !
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A la sortie de ses apprentissages, Remy s’amuse, non pas dans le domaine de la mécanique, mais plutôt dans la créativité avec quelques fils de fer. Il trouve auprès de Dominique Zinkpé un soutien, une structure d’accueil. C’est dans l’atelier de ce dernier qu’il mûrira sereinement son projet. Les fils de fer commencent à prendre forme, il les tort, les torsade, les courbe, les tresse, les assemble… Il s’amuse à leur donner des formes d’araignées géantes, d’animaux disproportionnés, amusants, surprenants !
L’artiste récupère des montagnes de casseroles en émail, aux décorations variées, fleuries, parfois avec des portraits de personnalités figées dans l’émail ! Cela constitue sa matière première pour ses sculptures contemporaines, pour des masques, des personnages déjantés et bien d’autres encore.
Dans une démarche éco-responsable, il favorise le circuit court. Son premier travail consiste à récupérer la matière première. Sa spécialité est l’utilisation de vieilles casseroles en émail qu’il collectionne depuis de nombreuses années avec patience et persévérance.
Il faut dire que dans certaines parties de l’Afrique, la casserole est une valeur sûre pour tout nouveau ménage. Lors des mariages, l’on offrait des montagnes de casseroles dans des déclinaisons de formats. Des séries de dix unités allant du grand format pour trente personnes au plus petit pour dix personnes. Et comme les familles sont généralement nombreuses, les jeunes couples se retrouvaient vite avec des quantités invraisemblables de ces ustensiles de cuisine !
A une époque, les personnalités politiques ont utilisé ce support pour faire leur propagande. Il n’était pas rare de voir sur ces belles tôles émaillées des personnages politiques et même des têtes de président en guise de publicité. Quelle matière formidable pour un artiste contemporain !
En Afrique, nous pouvons observer une jeune génération d’artistes contemporains hyper dynamique et productive. Théodore, quant à lui est de la génération des aînés qui ont fortement contribué au développement de l’Art Contemporain Africain au Bénin. Et comme le soulignait Hamadou Hampaté Bä, le savoir des aînés est d’une richesse incommensurable. Les choses les plus banales sont parfois aussi celles que l’on néglige le plus. Théodore Dakpogan a ce privilège de pouvoir poser son regard de vieux sage sur l’art contemporain d’une part et d’autre part sur notre société moderne. Nous sommes aux antipodes de l’immédiateté et de ses combats.
Elon-m est un jeune virtuose du trait, il s’exprime par le dessin, la peinture et la sculpture. Il trouve son inspiration dans la nature et sa culture traditionnelle. Il explore différentes techniques avec une prédilection pour les matières naturelles.
Dès son jeune âge, il est captivé par la nature ; son plaisir est l’observation des textures dans une végétation luxuriante. Il a grandi en bordure d’océan, avec pour horizon, un nuancier de bleus infinis. Son quotidien est un panel de tonalités verdoyantes, de terres de sienne aux ocres rougeoyants. Il a fait de son environnement une passion pour les couleurs.
Certaines personnes s’appliquent dans des cursus artistiques avec persévérance. Il y en a d’autres qui sont avant tout des êtres bouillonnants, des artistes dans l’âme ne demandant qu’à s’exprimer, à exploiter diverses voix. ELON-M est l’une de ces personnes, il nous entraîne dans un livre ouvert, sur les chemins de ses créations, avec pour horizon l’infini…
Grandir en bordure de la côte béninoise, c’est grandir au sein d’une intense richesse culturelle. Que l’on parle des premiers royaumes et de leurs luttes d’influences, de la traite d’êtres humains, des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions épouvantables, des petits royaumes actuels et des traditions vaudou, cette terre est riche d’une culture complexe. C’est une source inépuisable d’inspiration pour Elon-m
Son père l’inscrit au centre d’art de Ouidah où il aura le plaisir de travailler sous la direction de l’artiste CODJO PASCAL AVOKPO. Il se plonge dans le prisme des techniques artistiques. Il y développe son art pour le dessin et devient un spécialiste de ce registre multidimensionnel.
2009 Il reçoit le premier prix «Prom’Art Jeunes » au Bénin
2010 Il reçoit le Golden Awards au Bénin
2012 Résidence Université d’Oka au Nigéria, «Art is Everywhere »
2015 Résidence en Chine de deux mois et exposition « Unseen Words »
2017 Exposition au centre culturel chinois de Cotonou, «La suite du temps »
Nathanel VODOUHE est un jeune artiste de Cotonou, au Bénin, à l’univers particulier ! Pat à pat, sereinement, il nous invite à aller à la rencontre de ces forêts, ces plantations de sculptures filiformes aux allures de cigarettes !
Monsieur VODOUHE est posé, tel le vieux sage regardant avec recul notre société. Il se tient à distance de l’agitation, de l’effervescence, de l’instantané. Il explore et observe le monde contemporain.
Il épinglé dans ses sculptures, les chemins de nos addictions.
Comme il le souligner, les écoles d’art sont encore assez rares en Afrique. Sa formation artistique, il l’a construite au travers de ses rencontres. Il a intégré l’atelier de Monsieur Dominique ZINKPE. Et ensuite, il a poursuivi ses recherches par des échanges artistiques, des résidences réalisées entre autres, au Maroc, au Sénégal, en Belgique, en France…Ce sont des moments privilégiés, de collaboration, de remise en question, de destruction et reconstruction.
Un long cheminement ou il reste tant de choses à parcourir !
Il travaille la matière naturelle, le bois. Il évite l’utilisation des essences précieuses de l’Afrique. Ces bois rares qui mettent d’innombrables années à croitre, s’épanouir pour devenir ses arbres géants. Son choix c’est porté sur l’eucalyptus, ses arbres poussent comme des flèches vers les cieux, avec une croissance rapide. Il a choisi ces arbres plantés et cultivés par l’homme comme matière première, par respect pour la nature.
L’enfant de ZINKPE vole de ses propres ailes, il n’a pas fini de nous surprendre !
2019 Triple exposition, Halles de Schaerbeek et fondation Montresso, Bruxelles, Belgique
2018 IN-DISCIPLINE#1, Espace Expressions, Fondation CDG, Rabat Maroc
2017 Exposition à la Galerie Valois, Paris, France
2015 Exposition collective, Nice, France
2014 Performance à la 4’ éd Festival Africain d’image virtuelle artistique (FAIVA), Bamako, Mali
2014 Collective exhibition et performance Kin Studio, Kinshasa, RD Congo
2013 Génération intense, Maison rouge, Cotonou, Bénin
2012 Exposition de la biennale « Regard Bénin 2012 du projet spécial », Centre d’Art contemporain, Abomey, Bénin
Originaire du Sénégal, l’artiste Zeus croque de belles silhouettes africaines sur toile. Ses graffs ou Art de la rue, basé sur la récupération de matériaux, sont tout simplement magnifiques. Sélectionnées par Art In Mov, en Europe et partout dans le monde, ses œuvres sont à découvrir absolument !
Cet artiste sénégalais terriblement charismatique est un enfant de la rue de Saint-Louis. Zeus est un homme qui s’intéresse aux autres et qui prend le temps de partager. Il aime capturer l’instant et les expressions des africains ou des touristes de passage, afin de les transmettre avec humour dans ses œuvres. C’est également un véritable descendant des grapheurs sur toile.
Zeus a pour principe de récupérer des matériaux tels que des chutes de tissu ou des articles de journaux pour réaliser ses œuvres. Il les intègre ensuite de manière à donner vie à ses personnages. Ce principe écologique et économique peut alors être appelé « Eco-Design ».
Par le biais de ses toiles ludiques, il nous ouvre alors une fenêtre sur l’Afrique, en y reflétant ses expressions et ses couleurs.
Vous avez le coup de foudre pour cet artiste sénégalais de talent, et pour ses superbes œuvres ? Contactez-nous pour commander l’une de ses créations, ou pour obtenir plus d’info !
Dominique ZINKPE est un artiste pluridimensionnel présent dans le monde entier. Quel que soit son mode d’expression artistique, il le décline avec le même talent et en toute liberté. Ses grandes passions sont le dessin, la peinture, les sculptures sur bois ou en bronze, les installations et les performances.
Autodidacte et talentueux l’artiste est né en 1969 à Cotonou au Bénin. Il débute par la sculpture, où il perpétue les traditions ancestrales des jumeaux appelés les « IBEJI ». Il excelle de même dans l’art du dessin et de la peinture où il explore, transforme et déforme.
A travers ces divers mediums l’artiste a développé son propre univers. Il ne connaît pas de limite et ne reste pas confiné dans ses habitudes. Avec une parfaite cohérence il explore en permanence ses différents modes d’expression.
On ne peut décrire le parcours artistique de ZINKPE sans parler de ses installations et performances, comme par exemple : « Malgré tout » (Akaa, Paris, 2017).
L’art interpelle, entraîne la réflexion, fait naître le débat, tout en laissant la liberté à tout un chacun de l’interpréter à sa façon. L’art percute les esprits. Les installations de ZINKPE sont finalement fort semblables aux préoccupations des pays voisins ou d’ailleurs. Ainsi ZINKPE contribue à décrypter notre société tout en nous permettant de devenir un acteur à part entière.
Cotonou est une ville en effervescence. L’activité y est intense et trépidante. Les rues sont fort animées. A l’image de la ville l’art y est très diversifié et riche de multiples courants. Cette capitale en perpétuelle agitation représente une source d’énergie et de créativité pour les artistes.
Pour échapper à cette frénésie Dominique ZINKPE a installé son atelier et sa galerie dans un lieu calme, entourée d’un jardin boisé. Il y règne une grande sérénité propice à une création foisonnante. Ouvert à toutes les rencontres ZINKPE aime y accueillir les artistes de passage.
L’atelier de Zinkpe est en même temps un lieu de création et de partage au quotidien. Il encadre en permanence quelques jeunes artistes et soutient de nombreuses manifestations artistiques comme la Biennale des Arts de Cotonou. En plus il s’est engagé dans la région d’Abomey, où il anime des rencontres, des formations et des ateliers artistiques.
Investir ou ce laisser séduire par l'une des oeuvres de cet artiste béninois renommé ? Contactez-nous pour commander l’une de ses créations, ou pour obtenir davantage d’info !
QUELQUES EXPOSITIONS PARMI LES REALISEES
2020 EXPO ART CONTEMPORAIN, Kirchberg, Luxembourg
2019 GROW BOX ART PROJECT, Zeitz MOCCA Museum, Cape Town, Afrique du Sud
2017 EN MARGE, In Situ, Fabienne Leclerc, Paris, France
2017 AKAA, Paris, France
2016 SUMMER EXHBITION 2016, Gallery of African Art (Gafra) London , UK
2015 AFRICA A AFRICANS, Museu Afro Brasil, Sao Paulo, Brésil
2011 MANIFESTE, Fondation Zinzou, Bénin
2011 MANIFESTE, Fondation Zinzou, Bénin
2010 AFRICA 2.0, IS THE A CONTEMPORAIN AFRICAN ART ?, Influx, Contemporary Art, Lisbon, Portugal
2002 DAK’ART 2002, Biennale d’Art Contemporain, Dakar, Sénégal
1999 10 ANS, LE TEMPS D’UNE PASSION (solo), Ambassade de France, Benin
1996 SOLO EXHIBITION, Exposition Galerie Von Miller, Frankfurt, Allemagne
Ce jeune artiste contemporain béninois base sa démarche sur l’écologie. Il crée de manière constructive et respectueuse de son environnement. Il réalise des œuvres colorées, ludiques, étonnantes qu’il décline en sculptures de PVC et en dessins colorés.
La nature et la production humaine offrent de nombreuses possibilités de matière première. Notre société moderne a poussé la consommation à son excès. L’Afrique en souffre énormément, elle est inondée de produits bons marchés, de qualité médiocre, à la vie éphémère qui produisent des montagnes de déchets. C’est une source inépuisable de matière première pour l’artiste.
L’artiste est porté par le courant des artistes rayonnant aux alentours de Cotonou. Ce sont ses amis, ses frères, ses pères . Le fait d’appartenir à une fratrie est extrêmement porteur. Le partage et la confrontation avec d’autres artistesest source de remise en question continue, de nouvelles propositions, de nouvelles orientations.
Dans sa démarche d’ECO DESIGN, l’artiste démonte les produits mis au rebut. Puis il utilise chaque pièce comme une matière précieuse à part entière. Il se détourne de l’objet premier et l’utilise pour sa forme, sa couleur, sa structure. Vient ensuite le temps de la reconstruction et la création d’une nouvelle composition.
2020-11 Exposition "AFRICA 35", Rennes, France
2020-01 Exposition "ALAK'ART" au Café des Arts chez Carine de Fidjrossé, Cotonou
Quand l’Art Contemporain s’empare des casseroles en Afrique, en Inde et Amérique du sud, il y a de quoi nous surprendre et nous charmer ! Voici un voyage plein de casseroles !
Regard croisé sur deux femmes artistes, Moufouli Bello et Huguette Liégeois, deux continents différents, l’une en Afrique et l’autre en Europe, deux époques consécutives le XXe et le XXIe siècles.